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Ca d'Oro sur la grande Bleue

Croatie... toujours

15 Août 2018 , Rédigé par Vincent et Catherine Crespy

Apres cette belle semaine autour de Trogir, nous changeons d’endroit puisque Benjamin et Nadia, doivent nous rejoindre à Dubrovnik la semaine suivante.

Sur le chemin, nous nous arrêtons sur l’île de Scedro dans un mouillage très prisé mais où des places « cul aux rochers » étaient encore disponibles. Le soir, un banc de petits barracudas entoure  le bateau, mais boudera les leurres que j’ai prestement mis à l’eau.

Le lendemain, une petite brume masque les îles environnantes mais ne nous gène pas pour rejoindre l’île de Korcula où nos amis de Charisma nous attendent. Nous les retrouvons dans la petite baie de Racisce déjà bien connue de nos services. Nous faisons la connaissance de leurs deux petits enfants (16 et 14 ans). Des ados sans problèmes...

L’après midi, nous retournons visiter Korcula, ville que les jeunes ne connaissent pas et que nous n’avions vu que sous la pluie.

Le soir, nous allons dîner dans la petite guinguette les pieds dans l’eau. La cuisine y est simple mais délicieuse et les prix très corrects (15€/pers)

Passés ces deux jours, Karisma file vers l’ouest pour découvrir d’autres mouillages et nous vers l’est, vers Dubrovnik. Nous slalomons entres les îlots qui ferment la baie de Polace, à l’extrémité NO de l’île de Mljet. Pour la nuit, nous hésitons entre les baies de Sobra, de Prozurska et Okukljet. Les deux premières n’offrent pas d’autres possibilités que de prendre un corps mort payant. La dernière, elle, offre des pontons liés à des restaurants. Ces pontons sont gratuits pour peu qu’on dîne au dit restaurant. Payer pour payer, autant choisir la solution dîner au resto. En plus un soir de finale !!!! Tout s’est bien passé car les Croates  étaient globalement satisfaits du parcours de leur « petite » équipe.

Toujours sur le chemin de Dubrovnik, nous repérons quelques mouillages à explorer plus tard  avec nos invités.
Nous sommes séduits par la baie de Zaton et réservons une place à quai pour le vendredi et le samedi suivant, histoire de laisser le bateau bien amarré une journée entière puisque nous avons le projet de visiter les « Bouches de Kotor » en voiture.

Enfin, nous arrivons à la marina de Dubrovnik, qui n’est pas à Dubrovnik mais dans une lointaine banlieue, sur un petit bras de mer bien protégé et bien desservi par les transports en communs.  

cheminement entre Trogir et Dubrovnik

cheminement entre Trogir et Dubrovnik

mouillage à Scedro

mouillage à Scedro

navigation dans les calmes matinaux

navigation dans les calmes matinaux

Okukljet (sur l'île de Mljet

Okukljet (sur l'île de Mljet

le fond de la baie de Zaton

le fond de la baie de Zaton

Nous récupérons Benjamin et Nadia à l’aéroport, puis, le temps d’une petite trempette dans la piscine de la marina, nous repartons en bus visiter la ville.

Beaucoup de monde...  plus qu’à Split mais l’ensemble architectural est magnifique.

Magnifiquement restauré aussi après les bombardements subits lors de l’indépendance.

D’ailleurs à l’entrée des remparts, une carte situant les dégâts de la ville – bombes, incendies, éclats d’obus etc – montre l’ampleur de la tâche. Un autre espace, lui est dédié aux « défenseurs » morts pour leur ville... beaucoup de jeunes... trop....

 

 Durant notre balade, nous découvrons aussi pourquoi « le trône de fer » est si populaire en Croatie... C’est que les vieilles villes et principalement Dubrovnik ont servi de lieux de tournage pour la série.

Le soir, petit restaurant pas trop cher, la bière sur la rue centrale nous avait coûté un bras, on s’attendait au pire pour le dîner. Très agréable surprise donc. Ensuite visite de nuit  et retour au bateau, fourbus.

Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)
Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)

Dubrovnik ( quelques photos de Nadia et de Benjamin)

Pour la première navigation de nos passagers, nous allons au mouillage sud de l’île de Lopud. La plage de Sunj attire beaucoup de monde et la ronde des bateaux est incessante. Nadia et Benjamin découvrent que l’eau y est froide... et regrettent les bains de la Crête...

En fin d’après midi, nous allons prendre notre place à quai à Zaton...surprise, il n’y a pas de place malgré notre réservation. Nous appelons le maître du port et là commence un dialogue de sourds, l’anglais ne semblant pas être le point fort de ce croate ! Enfin, une heure après notre arrivée en rade, nous avons droit à un bout de quai en empiétant largement sur l’entrée du port !

sortie du bras de mer abritant la marina de Dubrovnik

sortie du bras de mer abritant la marina de Dubrovnik

Ca'd'Oro sur son coin de quai à Zaton

Ca'd'Oro sur son coin de quai à Zaton

Le lendemain matin, après avoir récupéré la voiture de location que nous avions réservée – là, pas de mauvaise surprise – nous laissons le bateau en nous demandant s’il serait toujours là à notre retour.

En attendant, nous prenons la route du Monténégro. Petit arrêt à Srebreno pour un avitaillement puis long arrêt à la frontière. Nous sortons de l’Europe ! il nous faudra plus d’une heure pour passer les deux postes frontières, sous un soleil de plomb.

Les « bouches de Kotor » se composent de 5 bassins réunis par des passages plus ou moins étroits. Les premiers bassins ont une rive nord très urbanisée et très industrielle.  Il nous faut arriver presque au passage le plus étroit pour trouver enfin un coin pour pique-niquer. On a trouvé plus bucolique, mais nous avions faim !!!

Par contre pour prendre un café, nous trouvons un restaurant magnifiquement situé et qui pratique des prix très en dessous de ce à quoi on s’attendait. Le cocasse de l’histoire, c’est que bien qu’en dehors de l’union européenne, les Monténégrins ont l’euro pour monnaie... et heureusement il en restait un peu à Benjamin pour payer l’addition.

Sur la route, nous visitons le vieux village de Perast, bien reconstruit après le dernier tremblement de terre, même s’il reste quelques traces de cette catastrophe.

la route de Dubrovnik à Kotor

la route de Dubrovnik à Kotor

les bouches de Kotor
les bouches de Kotor
les bouches de Kotor
les bouches de Kotor

les bouches de Kotor

le village de Perast sur la route de Kotor
le village de Perast sur la route de Kotor
le village de Perast sur la route de Kotor
le village de Perast sur la route de Kotor
le village de Perast sur la route de Kotor

le village de Perast sur la route de Kotor

à Kotor où le plus surprenant est de constater qu’une muraille grimpe dans la montagne jusqu’à un fortin qui coiffe le sommet et redescend la même montagne 200 mètres plus loin. Comme si les envahisseurs pouvaient venir par ces falaises et tas de granit !

La vielle ville, elle, est assez bien conservée bien que certains bâtiments aient eux aussi souffert des tremblements de terre, notament le monastère de Saint Nicolas qui est occupé maintenant par un petit bazar de colifichets touristiques.

Après un petit rafraîchissement , nous reprenons la route de la Croatie avec une petite appréhension quant au temps que nous allons passer à la frontière... à tel point qu’avec Benjamin, nous avons envisagé de passer par la Bosnie Herzégovine. Heureusement, nous n’avons eu qu’une dizaine de voitures devant nous au poste de douane et le retour a été bien plus rapide que l’aller.

les deux murailles de Kotor qui se rejoignent à un fortin au sommet de la montagne
les deux murailles de Kotor qui se rejoignent à un fortin au sommet de la montagne

les deux murailles de Kotor qui se rejoignent à un fortin au sommet de la montagne

Kotor
Kotor
Kotor
Kotor
Kotor
Kotor
Kotor

Kotor

 L’arrivé à Zaton, nous constatons que le bateau a été déplacé et qu’il se retrouve maintenant coincé par une grosse caïque. Pour le confort de ses passagers, le skipper de cette goélette d’une vingtaine de mètres a laissé sont groupe électrogène tourner toute la nuit, son échappement presque à hauteur de nos capots de pont. Obligé de tout fermer vu l’odeur de gaz brûlé et de gasoil mélangés. Qui plus est, alors que nous avions besoin de faire le plein d’eau (qui se fait en 15 minutes maxi) le skipper , encore lui, a refusé de nous passer l’unique tuyau d’eau alors que lui en avait pour plus d’une heure pour nettoyer son pont et faire le plein.

Du coup, nous n’avons payé qu’une nuit au maître du port qui semblait, malgré l’heure, déjà bien aviné.

Nous nous calmons en prenant la route de Slano, une baie une quinzaine de miles plus à l’Ouest. Nous cherchons un petit mouillage tranquille et en repérons un très bien, « cul aux rochers »  mais dont les meilleurs places sont occupées par deux bateaux de loc. Nous mouillons un peu à l’écart et avons à peine le temps de nous baigner que les deux voisins s’en vont. Vite, nous larguons nos aussières, remontons l’ancre, pleine de posidonies et allons prendre une des deux places libérées. La seconde manoeuvre de « cul aux rochers » se passe aussi bien que la première. Le coin est superbe. En fin d’après midi, nous quittons le mouillage pour aller au quai municipal. Là, l’employé nous demande de revenir deux heures plus tard quand son patron sera là. Plutot que faire des ronds dans l’eau – on a fait notre part deux jours avant à Zaton – nous mouillons devant le grand hôtel par 8 mètres d’eau sur ce qui nous a semblé être du sable. Nous allons à terre manger des pizzas plutot bonnes. Dans la nuit, le vent a bien soufflé et le bateau à notre droite a chassé. Nous avons bien tenu, on était bien sur du sable et pas des posidonies.

A 10h30, nous quittons la baie pour retrouver Charisma à Okukjet, sur l’île de Miljet. Traversée un peu ventée sous génois seul. Nous arrivons vers midi et demi et nous nous amarrons au quai de chez Baro, le même que l’autre fois.
Baignade avec une partie de l’équipage suisse, et essai du paddle. L’eau déjà fraîche est par endroit carrément froide !

Le soir, dîner en commun à la taverne du ponton suivi d’une dégustation de Limoncello à bord de Charisma.
Dans la nuit, un violent orage s’abat sur le mouillage. Des rafales à plus de 100 km/h nous envoient tosser contre notre voisin. Le ciel est blanc tellement les éclairs se suivent. Impressionnant !

Le lendemain ; comme le ciel est redevenu bleu, nous quittons la baie pour retourner à Slano. Route au moteur car pas un poil de vent.

Dans notre ouest, cependant, des nuages à l’aspect peu engagent gagnent sur nous. Dessous la masse noire, l’eau monte en tourbillons sous l’action des bourrasques. Heureusement nous sommes à deux pas d’un ilôt derrière lequel, avec Charisma, nous allons nous réfugier en attendant que l’orage passe.

Alors qu’il y a une petite accalmie, et l’abri de l’ilot n’étant pas si bien que ça, je décide de reprendre la route vers Slano.  Manifestement, c’etait trop tôt pour s’aventurer en eau libre et je retrouve très vite un autre îlot où nous cacher. Nous ferons des petits tours dans l’eau une bonne heure sous une pluie battante avant de pouvoir enfin rejoindre le quai de Slano.

Petite pétanque avant l’apéritif histoire de nous remettre de nos émotions.

les navigations près de Dubrovnik

les navigations près de Dubrovnik

navigation entres les iles
navigation entres les iles

navigation entres les iles

la baie de Slano

la baie de Slano

Okukjet

Okukjet

l'orage nous rattrape, nous menace et nous arrose
l'orage nous rattrape, nous menace et nous arrose
l'orage nous rattrape, nous menace et nous arrose

l'orage nous rattrape, nous menace et nous arrose

La dernière navigation nous ramène à la marina de Dubrovnik d’où nous irons visiter de nouveau la vieille ville.

Coucher de bonne heure, le taxi pour l’aéroport étant prévu  tôt le lendemain matin.

Voilà... avec le départ de Nadia et Benjamin, notre temps en Croatie est fini et nous regardons la météo pour savoir quel sera le bon jour pour rejoindre l’Italie.

Derniers adieux à Charisma qui reste encore une semaine puisque son équipage vient de s’enrichir de deux nouvelles personnes qui viennent elles aussi visiter ce beau pays.

Dernières nuits au mouillage, d’abord Srebreno, un peu rouleur puis Kavtat où nous n’irons pas faire notre « sortie ». stop aux arnaques !

Départ au petit matin, jolie petit vent pour nos 115 milles vers Brindisi ou 145 pour Otrento, cela sera selon notre avancement.

Des dauphins nous accompagneront une bonne partie de la journée et de la nuit, nuit de pleine lune, sans l’éclipse que l’on a observé la veille au mouillage.

coucher de soleil à Kavtat, la veille du départ

coucher de soleil à Kavtat, la veille du départ

navigation sous la pleine lune... tranquille

navigation sous la pleine lune... tranquille

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